Hello à tous !
L'hiver m'a offert une semaine de vacances bien méritée. Pas de voyage à l'autre bout du monde ni d'expédition à travers la France mais le plaisir de rester au chaud chez soi ou de sortir voir quelques amis. Avec tout ce temps à disposition, impossible de ne pas en trouver pour profiter de toutes ces sorties tant attendues au cinéma! Malheureusement, trop d'attente tue l'attente et j'ai été pas mal déçue. Cela n'engage que moi, mais je me permets de vous expliquer pourquoi...
Modeste employée d'un laboratoire gouvernemental ultra secret, Elisa mène une existence solitaire, d'autant plus isolée qu'elle est muette. Sa vie bascule à jamais lorsqu'elle et sa collègue Zelda découvrent une expérience encore plus secrète que les autres...
Les premières minutes de La Forme de l'eau m'ont littéralement envoutée. La musique, l'esthétique apportée à chaque détail, l'ambiance si particulière à la fois étrange et merveilleuse... A mon regret, l'intrigue lancée, j'ai peu à peu décroché, déçue de ne pas ressentir la déferlante d'émotions à laquelle je m'attendais. J'ai trouvé le déroulement des évènement et la fin très convenus. Tout est beau, bien fait, mais je m'attendais à être surprise, frappée en plein cœur comme je l'avais été par Le Labyrinthe de Pan et même Crimson Peak. Mais non. Après il ne s'agit que de mon ressenti personnel qui dépend des conditions dans lesquelles j'ai visionné ce film, des attentes que j'avais à son égard et quand on y réfléchit bien je n'ai pas aimé tout l’œuvre de ce réalisateur donc jusque là, pas de drame, juste un petit déception qui sera rapidement oubliée et que, je l'espère, vous ne partagerez pas en vous souhaitant de passer un beau moment de cinéma.
Mary, 11 ans, vient de déménager à Redmanor, chez sa grande tante
Charlotte. En se promenant dans la forêt, elle découvre "la fleur de la
sorcière" qui ne pousse que tous les 7 ans et qui lui permet, pour une
nuit, de posséder des pouvoirs magiques et d'accéder à l'école de magie
Endor.
Ce n'est quand même pas rien d'avoir travaillé dans le Studio Ghibli, travaillé sur de gros projets de Miyazaki avant de devenir coréalisateur des Contes de Terremer puis réalisateur d'Arrietty et Marnie avant de rejoindre avant d'autres anciens de Ghibli, le Studio Ponoc. Hiromasa Yonebayashi nous offre une jolie histoire pleine de magie et de fantaisie avec une héroïne aussi adorable que courageuse. L'univers qui nous fait d'abord (trop) penser à celui d'Harry Potter and co. s'en démarque pour se lancer dans une chouette aventure toujours avec l'intention de délivrer un message bienveillant de liberté. Un grand bol d'air frais qui nous fait quitter la salle un sourire sur les lèvres! Si je ne m'étais pas informée, j'aurai cru à une production Ghibli. Le style, l'ambiance,... certainement ces artistes encore jeunes finalement trouveront leur propre griffe et sauront se détacher de la maison mère. Toujours est-il qu'on ne se lasse pas de ces sublimes films d'animation traditionnelle que nous fait parvenir le Japon!
Christine "Lady Bird" McPherson se bat désespérément pour ne pas ressembler à sa mère, aimante mais butée et au fort caractère, qui travaille sans relâche en tant qu'infirmière pour garder sa famille à flot après que le père de Lady Bird a perdu son emploi.
A nouveau, il ne s'agit que de mon ressenti personnel, mais ce film m'a semblé être outrageusement surestimé. L'adolescente qui se rebelle contre sa mère, fait tout pour partir étudier au loin, étudie dans une école conservatrice, enchaine les histoires d'amour, fait ses propres expériences en transgressant quelques règles, lâche sa meilleure amie pour côtoyer des gens populaires avant de comprendre quelles sont les personnes qui comptent vraiment, etc. Dans le contenu, absolument rien d'original, que du déjà vu. Après, il y a Saoirse Ronan, que je suis depuis Reviens-moi (2008) et qui m'a déjà bien plus impressionnée qu'en ado impulsive qui passe de la copine amusante à la gamine insupportable, elle se montre parfois attachante mais rien qui ne me marquera plus que ça... Donc oui on a une jolie histoire, une bonne mise en scène et d'excellents acteurs mais pour moi ça ne suffit pas à en faire plus qu'un énième film sympathique sur les tourments de l'adolescence.
Durant l'été 1983 au Nord de l'Italie, un jeune garçon de dix-sept ans,
Elio, rencontre un jeune universitaire de vingt-quatre ans, Olivier,
venu vivre dans la villa de ses parents. L'un et l'autre tombent
amoureux.
Call Me by Your Name n'est pas un film. C'est un condensé de souvenirs partagé au monde. Celui d'un soleil d'été qui réchauffe le visage, d'un sourire qui chamboule le cœur, d'un baiser qui renverse l'âme...
Call Me by Your Name c'est Armie Hammer et Timothée Chalamet, interprétant l'un des plus beaux couples que le cinéma nous ait offert. Les voir se rencontrer, se chercher, se provoquer pour devenir troublants de justesse et d'une sincérité inouïe dans l'expression de ces sentiments qui éclosent sans crier gare.
Ce film est doux et magnifique, déchirant et sublime.
Aucun mot ne peut lui rendre justice, je m'arrêterai donc ici. Parce que ce film a peut-être des failles, mais je n'ai même pas envie de les exposer ici, ce n'est pas nécessaire. Ce que j'en ai reçu, c'est un condensé d'émotions brutes, le reste importe peu.
J'avais hésité à aller voir la forme de l'eau 🤔 finalement. Je pense attendre qu'il passe à la tv. Sinon j'ai très envie de voir Mary.
RépondreSupprimerLady bird ne me tente pas du tout 🙂
J'ai globalement le même ressenti que toi concernant "la forme de l'eau". Je suis ressortie du cinéma en me disant "tout cet engouement pour ça?". Bien sûr, c'est mignon, c'est joli, mais c'est surtout trop facile et par moments un peu long :/
RépondreSupprimerJ'ai bien aimé la forme de l'eau. il est tout en douceur et avec de belle musique mais par moment c'était un peu long et l'histoire totalement prévisible. En regardant le trailer, on avait toute l'histoire.
RépondreSupprimerJ'ai voulu aller voir Mary mais je suis arriver trop tard, je vais donc attendre un peu pour le voir mais il me tente beaucoup.