Valerian, l'un des films incontournables de l'été. Depuis plus de six mois, j'ai vu la bande-annonce à CHAQUE séance ciné à laquelle je suis allée. J'avais trois arguments pour voir ce film : Luc Besson + Dane Dehaan + film SF. On nous avait promis du lourd, le défi a été relevé.
Commençons pas le seul point qui m'a chagriné : la simplicité de l'intrigue. J'ai trouvé l'histoire et son dénouement plutôt faciles, il a d'ailleurs fallu intégrer des péripéties annexes dans le film pour le faire durer si l'on y réfléchis bien. J'en aurai voulu plus, tout simplement parce que tout dans ce film fait envie et donne envie d'explorer chaque parcelle plus en profondeur. Nos deux personnages principaux ne sont pas bien creusé non plus quoi qu’attachant. Il faudrait plus de temps pour apprendre à les connaître. En gros, tout ça c'est la faute de Luc Besson. Si son film n'avait pas été si réussi je n'aurai pas connu la frustration d'en vouloir plus. Malgré les chiffres US qui n'augurent rien de bon je croise les doigts et prie tous les dieux du septième art pour qu'une suite nous soit offerte.
Ce qui m'a vraiment plu dans Valerian
1. L'univers. Certes, tout n'est pas absolument inédit et inventé de toute pièce, mais j'ai été littéralement bluffée par la richesse de l'univers qui nous est offert dans ce film. La Citée des mille planète nous est brièvement mais clairement présentée avec quelques unes des espèces qu'elle abrite ainsi que leur rôle dans ce grand mécanisme en fonction des compétences et capacités de chacun. Et cette première mission qui nous rappelle la réalité augmenté, c'était juste dingue. Bref, j'en ai pris plein les mirettes et j'ai adoré ça.
2. Le rêve. Personnellement, quand j'ai vu ce film, je me suis dit "bon sang, on dirait que Luc Besson a réalisé un rêve de gosse". Je ne sais pas si c'est vrai, mais mettre autant de moyens pour adapter une bande dessinée française il fallait clairement oser. Alors bien sûr, il y aura toujours les rageux qui critiqueront son travail en parlant argent, cinéma français et US... Mais je ne vois pas ça. On ne peut pas être comme ça quand on arrive à caser une histoire d'amour dans TOUS ses films.
3. Dane Dehaan. Oui parce que ce beau jeune homme au physique bien différent de tous nos immenses beaux gosses bodybuildés a su tirer son épingle du jeu et, depuis Chronicle (2012) enchaine les rôles qui valent clairement le détour. Et puis c'est l'un de mes chouchous de ces dernières années, alors voilà.
4. L'esthétique. De A à Z, du choix des acteurs, aux costumes, de la mise en scène aux effets spéciaux, tout est ma-gni-fique. La beau, ça pulse de couleurs, ça donne envie d'enfiler un scaphandre et partir dans l'espace (on risque d'être déçus, là de suite...). Rien que la scène d'intro, j'ai été conquise, cuite en 1 seconde.
Alors non, Valerian n'est pas le film de ma vie, et il a certainement des défauts, mais c'est un véritable régal et d'ailleurs j'ai déjà envie de le revoir juste pour m'imprégner à nouveau de l'univers. J'espère qu'il trouvera son public, plus qu'en Amérique en tout cas, et attends avec impatience vos retours.
Edit du 07.08.17
Après revisionnage, j'ai été bien moins dérangée par les multiples défauts qui m'avaient crevé les yeux. A savoir le gros trou au milieu du film durant lequel l'intrigue principale est complètement laissée à l'abandon pour des péripéties annexes et répétitives (on perd l'un des agents, puis l'autre) ainsi que cette fin que j'avais trouvée trop facile.
Finalement, quand on essaie de regarder Valerian sans prise de tête, sans chercher la nouvelle trouvaille du siècle qui marquera les esprits à jamais , juste comme un super divertissement parfait pour l'été, ça fonctionne. Pour moi Valerian n'est donc ni un chef d’œuvre ni un navet, mais un nouveau film que j'aurai plaisir à revoir, qui me donnera la pêche avec ses idées pétillantes et ses images à couper le souffle.
Edit du 07.08.17
Après revisionnage, j'ai été bien moins dérangée par les multiples défauts qui m'avaient crevé les yeux. A savoir le gros trou au milieu du film durant lequel l'intrigue principale est complètement laissée à l'abandon pour des péripéties annexes et répétitives (on perd l'un des agents, puis l'autre) ainsi que cette fin que j'avais trouvée trop facile.
Finalement, quand on essaie de regarder Valerian sans prise de tête, sans chercher la nouvelle trouvaille du siècle qui marquera les esprits à jamais , juste comme un super divertissement parfait pour l'été, ça fonctionne. Pour moi Valerian n'est donc ni un chef d’œuvre ni un navet, mais un nouveau film que j'aurai plaisir à revoir, qui me donnera la pêche avec ses idées pétillantes et ses images à couper le souffle.