lundi 4 juin 2018

Moi, Simon, 16 ans, homo sapiens - Becky Albertalli



Simon Spier, 16 ans, est gay. Personne n’est au courant. Les seuls moments où il est vraiment lui-même, c’est bien à l’abri derrière l’écran de son ordinateur. C’est sur un chat qu’il a « rencontré » Blue. Il ne sait pas grand-chose de lui. Simplement :
1/ Ils fréquentent le même lycée.
2/ Blue est irrésistible.
3/ Il l’apprécie énormément. (Pour être tout à fait honnête, Simon commence même à être un peu accro.)
Simon commet alors une erreur monumentale : il oublie de fermer sa session sur l’ordi du lycée. Résultat ? Martin, un de ses camarades de classe, sait désormais que Simon est gay. Soit Simon lui arrange un coup avec sa meilleure amie, soit Marin révèle son secret à la terre entière. Problème réglé ? Pas si sûr…
Avec toute la communication autour de Love, Simon, difficile de passer à côté de l'évènement. Très sincèrement, à sa première parution, ce roman ne me tentait pas plus que ça. Puis mes lectures ont évolué... et la sortie prochaine au cinéma a finit de me convaincre qu'il était plus que temps pour moi de me plonger dans cette histoire.

J'ai fait la connaissance de Simon. J'ai appris à l'apprécier puis à l'aimer sincèrement. Parce que Simon est un jeune homme  drôle, surprenant, créatif, sensible et authentique. Le voir tomber amoureux un peu plus à chaque mail échangé avec Blue est un régal.
N'est-ce pas magnifique, cette idée d'aimer une personne pour ses mots, ses pensées, cette âme qu'elle expose sans filtre à travers de longs échanges écrits avec un parfait inconnu?
J'ai deviné dès sa première apparition la véritable identité de Blue et j'étais aux anges lorsque ma théorie s'est confirmée!
Les mails que s'envoient Simon et Blue sont un véritable régal! Ces folies qu'ils partagent, leurs grands discours sur l'homosexualité, leurs flirts à peine dissimulés... non vraiment j'ai adoré. 
"Tu ne trouves pas que tout le monde devrait en passer par le coming-out ? Pourquoi l’hétérosexualité serait-elle la norme ? Chacun devrait déclarer son orientation, quelle qu’elle soit, et ça devrait être aussi gênant pour tout le monde, hétéros, gays, bisexuels ou autres. Je dis ça je dis rien"
Concernant les personnages secondaires, je les ai trouvé chouettes. Pas de coup de cœur de ce côté là. Les amis et la famille de Simon sont présents, humains, sincères, touchants. Je m'attendais à ce que Leah ait un peu plus d'importance alors qu'elle m'a semblé rapidement s'effacer. Mais qu'importe.

Moi, Simon, 16 ans, homo sapiens est une petite bulle d'oxygène, une dose de bonheur en intraveineuse, un roman feel-good qui vous colle un sourire sur la face dont vous ne pourrez plus vous défaire. C'est drôle, frais et bienveillant. C'est doux et aérien, paisible et chaleureux. Bref, une merveilleuse surprise à laquelle je ne m'attendais absolument pas.

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