mardi 28 février 2017

Anastasia (1997) - Don Bluth, Gary Goldman


Aujourd'hui, petit voyage dans le temps. On retourne alors en 1997, année de sortie de cette merveille du cinéma d'animation qu'est Anastasia. Pourquoi? Parce que le 16 février je suis allée le voir, en avant-première. QUOI? Eh oui, Anastasia va bénéficier d'une nouvelle sortie au cinéma le 24 mai 2017. Remasterisation et passage en numérique, et sur un grand écran c'est juste ouahou!


Hormis ceux qui se sont offusqué du non respect de la réalité historique (quoi? la si gentille famille impériale n'a pas été décimée par le vilain Raspoutine ?!) ce film est considéré comme une réussite autant sur le plan scénaristique que pour la qualité de sa réalisation. Encore associé à Walt Disney par beaucoup de monde, il a justement eu le mérite de prouver que faire de beau dessins animés n'était pas le monopole des studios de Blanche-Neige.


"Loin du froid de Décembre", la berceuse tour à tour fredonnée et chantée tout au long du récit a aussi sa place au Panthéon des chansons de film cultes. La scène du palais durant laquelle Anastasia renoue inconsciemment avec ses souvenirs est tout simplement époustouflante! 
Revoir Anastasia (pour la 1000ème fois) sur grand écran m'a permis d'être plus attentive, de remarquer certaines choses que j'avais vu sans vraiment y faire attention. Notamment le rayon de lumière qui traverse le regard d'Anastasia. Ce qui est mis en avant, c'est ses yeux, les yeux des Romanov, ce qui incite Vlad et Dimitri à l'inclure dans leur projet malhonnête. Ce faisceau de lumière refait surface à plusieurs reprises et surtout vers la fin, quand Dimitri s'apprête à parler pour la première fois à l'Impératrice douairière lorsqu'elle se trouve dans sa loge à l'Opéra Garnier. 


A ce moment, Anastasia est toujours cette jeune femme en quête d'identité même si elle est devenue plus forte et sûre d'elle. A l'inverse, Dimitri qui, la première fois, l'a vue comme un sauve conduit pour quitter la Russie, voit à présent la dernière héritière des Romanov, l'enfant qu'il a sauvé et la femme dont il est tombé amoureux. 


Autre chose sur laquelle je ne m'étais jamais vraiment attardée : Paris. Alors oui, on voit une boutique Chanel, l'Arc de Triomphe, la Tour Eiffel, le Moulin Rouge etc. MAIS je n'avais pas remarqué que CHAQUE décors était peint à la manière de Claude Monet (il me semble, reprenez-moi si je me trompe) ou du moins dans un style impressionniste qui fait penser aux tableaux que l'on croise dans les galeries parisiennes. Concernant les apparitions des figures parisiennes connues, c'est bon, j'avais percuté, ouf!

Bref, petites nouveautés en plus, j'aime toujours autant, sinon plus qu'avant. J'aime notre joyeux trio, leur évolution, les liens qui se nouent, les relations qui grandissent et changent. J'aime que le beau jeune homme ne soit pas un prince charmant, qu'il ait au départ des intentions peu louables pour finir par tout plaquer par amour. J'aime que notre héroïne soit râleuse, débrouillarde, grande-gueule et courageuse tout en étant paumée, sensible et féminine.


J'ai beau avoir vu ce film des dizaines et des dizaines de fois, il me fait toujours ressentir une véritable palettes d'émotions toutes plus fortes les unes que les autres. Si vous aimez Anastasia, si vous ne l'avez pas vu depuis longtemps, si vous souhaitez le redécouvrir complètement ou même profiter d'un tout premier visionnage dans de bonnes conditions je ne peux que vous inciter à profiter de cette nouvelle sortie cinéma pour y aller seul, entre amis ou en famille, surtout si vous avez des bout'choux qui ne le connaissent pas dans votre entourage.

Je vous rappelle que l'on doit au réalisateur Don Bluth de belles pépites du cinéma d'animation avec rien de moins que Brisby, Fievel, Le Petit Dinosaure ou encore Poucelina. Je ne doute pas que revoir Anastasia pourrait vous donner envie de vous plonger dans un petit marathon années 80-90 !

N'hésitez pas à déclarer votre flamme pour ce film dans les commentaires, je vous attends!

dimanche 26 février 2017

Bienvenue à toi, enfant perdu !

Cher lecteur venu du web,

Tu te trouves ici sur le premier article d'un blog nouveau-née. Ce blog fait suite à Definitely Scarecrow, qui était chouette mais un peu vieux et désorganisé. Il me fallait du neuf, du peps et un cadre qui me correspondait mieux. Mais on ne repart pas totalement de zéro, il s'agit plus d'une continuité...

Alors pourquoi Bangarang Daily


Bangarang, c'est le cri de guerre des enfants perdus dans Hook. Et Hook, c'est le film sur Peter Pan qui ne prône pas l'enfance éternelle, mais montre bien que vivre est une grande aventure et qu'on peut devenir adulte tout en restant un enfant.
Daily, parce que ça sonne comme le nom d'un journal quotidien et j'ai trouvé ça sympa. Un blog, à la base, c'est un journal web, n'est-ce-pas?

Ici on parlera de ce que j'aime (parce que, rappelons-le nous, c'est mon blog) donc de cinéma en tout genre et notamment de cinéma d'animation parce que je ne me lasse pas des découvertes qui affluent sur nos écrans. On parlera aussi de lecture, de manga et d'animation japonaise et bien sûr de séries TV parce c'est dur de s'en passer. 

J'aimerais aussi partager ma passion pour les loisirs créatifs et notamment mon dada du moment, la couture, mais ça peut être aussi des bricolages en tout genre et même de la cuisine! Sans compter les astuces qui sauvent le quotidien...

J'aime voyager, il y a des tonnes de destinations qui me font rêver! Alors si j'arrive à accomplir quelques beaux projets, je rédigerai certainement quelques articles avec les bons plans du coin et les photos qui donnent envie de s'évader.

On parlera peut-être de tout et de rien, de choses qui ne rentrent pas dans des catégories, mais qu'on partagent quand même parce qu'avec le web, on trouve de tout et n'importe quoi.
Et même le n'importe quoi, parfois, ça peut être sympa.

Bref, j'ai plein de chouettes articles déjà programmés, et j'espère qu'ils vont te plaire. Alors à mardi, pour un premier article. Puis mercredi, il y en aura deux autres dans la journée. Et après, mais je sais pas quand, c'est bien trop loin pour moi.

Je signe Jane, même si ce n'est pas mon vrai nom. C'est pour Jane Austen. Ou encore Jane, la fille de Wendy Darling. Ou la Jane de Tarzan. C'est anglais, court, classe, et ça évoque de sacrément belles aventures.

Alors ce sera
Jane.