samedi 29 juillet 2017

Valerian et la Citée des mille planètes (2017) - Luc Besson


Valerian, l'un des films incontournables de l'été. Depuis plus de six mois, j'ai vu la bande-annonce à CHAQUE séance ciné à laquelle je suis allée. J'avais trois arguments pour voir ce film : Luc Besson + Dane Dehaan + film SF. On nous avait promis du lourd, le défi a été relevé.

Commençons pas le seul point qui m'a chagriné : la simplicité de l'intrigue. J'ai trouvé l'histoire et son dénouement plutôt faciles, il a d'ailleurs fallu intégrer des péripéties annexes dans le film pour le faire durer si l'on y réfléchis bien. J'en aurai voulu plus, tout simplement parce que tout dans ce film fait envie et donne envie d'explorer chaque parcelle plus en profondeur. Nos deux personnages principaux ne sont pas bien creusé non plus quoi qu’attachant. Il faudrait plus de temps pour apprendre à les connaître. En gros, tout ça c'est la faute de Luc Besson. Si son film n'avait pas été si réussi je n'aurai pas connu la frustration d'en vouloir plus. Malgré les chiffres US qui n'augurent rien de bon je croise les doigts et prie tous les dieux du septième art pour qu'une suite nous soit offerte. 

Ce qui m'a vraiment plu dans Valerian
1. L'univers. Certes, tout n'est pas absolument inédit et inventé de toute pièce, mais j'ai été littéralement bluffée par la richesse de l'univers qui nous est offert dans ce film. La Citée des mille planète nous est brièvement mais clairement présentée avec quelques unes des espèces qu'elle abrite ainsi que leur rôle dans ce grand mécanisme en fonction des compétences et capacités de chacun. Et cette première mission qui nous rappelle la réalité augmenté, c'était juste dingue. Bref, j'en ai pris plein les mirettes et j'ai adoré ça.
2. Le rêve. Personnellement, quand j'ai vu ce film, je me suis dit "bon sang, on dirait que Luc Besson a réalisé un rêve de gosse". Je ne sais pas si c'est vrai, mais mettre autant de moyens pour adapter une bande dessinée française il fallait clairement oser. Alors bien sûr, il y aura toujours les rageux qui critiqueront son travail en parlant argent, cinéma français et US... Mais je ne vois pas ça. On ne peut pas être comme ça quand on arrive à caser une histoire d'amour dans TOUS ses films.
3. Dane Dehaan. Oui parce que ce beau jeune homme au physique bien différent de tous nos immenses beaux gosses bodybuildés a su tirer son épingle du jeu et, depuis Chronicle (2012) enchaine les rôles qui valent clairement le détour. Et puis c'est l'un de mes chouchous de ces dernières années, alors voilà.
4. L'esthétique. De A à Z, du choix des acteurs, aux costumes, de la mise en scène aux effets spéciaux, tout est ma-gni-fique. La beau, ça pulse de couleurs, ça donne envie d'enfiler un scaphandre et partir dans l'espace (on risque d'être déçus, là de suite...). Rien que la scène d'intro, j'ai été conquise, cuite en 1 seconde.

Alors non, Valerian n'est pas le film de ma vie, et il a certainement des défauts, mais c'est un véritable régal et d'ailleurs j'ai déjà envie de le revoir juste pour m'imprégner à nouveau de l'univers. J'espère qu'il trouvera son public, plus qu'en Amérique en tout cas, et attends avec impatience vos retours.

Edit du 07.08.17
Après revisionnage, j'ai été bien moins dérangée par les multiples défauts qui m'avaient crevé les yeux. A savoir le gros trou au milieu du film durant lequel l'intrigue principale est complètement laissée à l'abandon pour des péripéties annexes et répétitives (on perd l'un des agents, puis l'autre) ainsi que cette fin que j'avais trouvée trop facile.
Finalement, quand on essaie de regarder Valerian sans prise de tête, sans chercher la nouvelle trouvaille du siècle qui marquera les esprits à jamais , juste comme un super divertissement parfait pour l'été, ça fonctionne. Pour moi Valerian n'est donc ni un chef d’œuvre ni un navet, mais un nouveau film que j'aurai plaisir à revoir, qui me donnera la pêche avec ses idées pétillantes et ses images à couper le souffle.

vendredi 28 juillet 2017

Dunkerque (2017) - Christopher Nolan


Les rencontres et destins croisés de soldats de différentes nationalités tous encerclés par les troupes allemandes sur les plages de Dunkerque. Je suis loin d'être une grande fan de Christopher Nolan et les films de guerre ne sont pas ma tasse thé. Mais, étonnamment, j'ai beaucoup aimé.

Tout d'abord, le début du film a quelque chose de déroutant, presque fascinant de par sa réalisation. Cette absence de musique (si je me souviens bien la plupart du temps) et de dialogue entre les deux personnages que l'on suit. Ils sont comme ailleurs, hors du temps. certainement le sentiment que beaucoup avaient, vivre dans une bulle pour se couper de cet enfer sur Terre.
Des redondances, quelques longueurs et cette alternance entre les scènes qui ne se passent pas au même moment m'ont rendu le visionnage compliqué. Ajouté à cela les scènes bien trop réalistes à mon goût de séquestration (dans l'avion et le bateau) qui sont parvenues à m'angoisser au même titre que celle ou Beatrix Kiddo se retrouve enterrée vivante dans Kill Bill. Mais cela est personnel bien sûr.
Je ne suis en rien une experte, mais je pense qu'il y a peu voire rien à reprocher à la mise en scène de Nolan, toujours parfaite et calculée au millimètre près.
Les acteurs remplissent leur rôle à la perfection et j'ai beaucoup beaucoup aimé celui de Tommy (Fionn Whitehead), d'une justesse surprenante, à la fois au cœur du film et en retrait de l'histoire.

Un film fort et rudement bien mené qui se doit d'être découvert au cinéma (à mon sens, le grand écran il n'y a que ça de vrai). Certainement pas le film que je reverrai souvent mais celui qui m'aura réconciliée avec son réalisateur.

En vous souhaitant bon film si vous ne l'avez pas encore vu et attendant vos retour si vous êtes déjà passés par la case "cinoche". A très vite...

Les saisons de Peter Pan - Christophe Mauri



// Editions Gallimard (Jeunesse) // 151 pages //

Peter Pan de James Matthew Barrie. En voici, une histoire qui aura inspiré bon nombre d'auteurs !
Chacun souhaite se l'approprier, faire vivre "son" Peter Pan, celui peut-être qui sommeille en chacun de nous. Et puis certains essaient de prendre la suite de Sir Barrie et une petite part d'entre eux y parviennent avec brio. C'est la cas de Christophe Mauri.
Géraldine McCaughrean avait été désignée par le Great Ormond Street Hospital pour rédiger une suite à l’œuvre de James Matthew Barrie, tâche dont elle s'est brillamment acquittée. 
Et récemment, j'ai eu connaissance de l'ouvrage de Christophe Mauri, qui nous offre, pour notre plus grand plaisir, une sorte d'envers du décors avec des "scènes coupées" qui se seraient déroulées alors que Wendy, John et Michael étaient sur l'Île imaginaire avec Peter et les enfants perdus. Des moments oubliés, comme tant l'ont été par Peter et les enfants, puis retrouvés et qui nous éclairent sur quelques éléments dont chaque référence donne le sourire aux lèvres.
Quelques libertés sont prises quant à la taille de Peter Pan ou aux noms des enfants mais qu'importe!
J'ai pris beaucoup de plaisir à parcourir cet ouvrage qui respecte le ton et l'univers que Sir Barrie avait donné à son texte, même si Peter semble moins cruel, il le reste de temps à autres. Et cette fin qui m'a terrassée et serré le cœur lorsque j'en ai tourné les dernières pages à minuit passée. 
Un ravissant livre ornée de belles illustrations, toujours dans les tons verts par respect des traditions, qui plaira tant aux jeunes lecteurs qu'aux plus grands qui n'ont de cesse de vouloir retourner à Neverland.

jeudi 27 juillet 2017

[ Le ciné-club de Potzina ] Juillet 2017 // Bijoux de famille : Top 5 des familles du cinéma

Tant de familles ont su marquer le monde du cinéma. Tant d'histoires qui nous on émus ou terrassés par leur quotidien ou leurs secrets. C'était trop dur de me décider, alors je vous propose un florilège de mes familles chouchou. Une sorte de top 5, même si d'autres me reviendront sans doute en tête plus tard. Toujours est-il qu'à l'heure où je tape cet article, c'est celles auxquelles j'ai pensé. C'est parti !


* La famille Skywalker (Star Wars)
Star Wars est un univers de science-fiction créé par Georges Lucas dont le tout premier film est sorti en 1977. Entre conflits politiques, lutte entre Force et côté Obscur, s'il est bien une intrigue que tout le monde garde en tête, c'est celle des Skywalker. Un destin tragique, des révélations terribles qui brisent bon nombre d'espoir, aucun ne sera épargné dans sa quête pour le Bien et la Liberté.
Je n'entre pas dans les détails, sait-on jamais que quelqu'un passe par là avec l'idée de se lancer pour la première fois dans la saga. 



* La famille McFly (Retour vers le futur)
Le gosse qui remonte le temps à bord d'une DeLorean et empêche ses parents de se rencontrer ? Tout le monde connait cette histoire. Un incontournable de la SF sorti en 1985 qui conte le périple de Marty pour que ses parents finissent par sortir ensemble. Ces aventures de famille ne s'arrêteront pas là et continueront avec le second volet, puis le troisième, toujours avec le même plaisir de retrouver ces personnages hauts en couleur. 


* La famille Weasley (Harry Potter)
Comment passer à côté de cette joyeuse bande de rouquins au sourire chaleureux ? Cette famille qui a offert un foyer à Harry, qui l'a accueilli comme un membre à part entière de la fratrie. Ces personnages ont presque tous su me toucher à leur manière, tout d'abord dans le roman puis à l'écran grâce à la si parfaite interprétation qu'en ont fait les acteurs. J'aime ce père farfelu qui fait passer ses convictions avant tout, cette mère qui défend bec et ongles ses enfants même contre les plus féroces adversaires, et leurs enfants aux personnalités si singulières que l'on voit grandir au fil des années.


* La famille Connor (Terminator)
Sarah Connor est apparu en 1984 dans le film de James Cameron. Son histoire commence avec l'arrivée du Terminator dont la mission est de la tuer avant qu'elle ne donne naissance au chef de la résistance face aux machines, dans le futur. Encore une histoire de voyage dans le temps qui fait bon ménage avec les histoires de famille.


* La famille de Montmirail (Les Visiteurs)
J'ai pensé famille et voyage dans le temps... et c'était trop dur de ne pas y faire référence! Alors bien évidemment, le périple de Godefroy et Jacquouille dans notre époque qui font la rencontre de leur descendance, ça vaut le détour. Un incontournable du cinéma français!

La bibliothèque des âmes - Ransom Riggs



// Éditions Bayard (Jeunesse) // 582 pages //

C'est toujours difficile de trouver les mots pour dire "au revoir". Miss Peregrine, du haut de ses trois volumes a su se démarquer, à bien des égards, des autres titres de ma bibliothèque. Cette histoire qui démarre par un mystère à résoudre, dans un cadre étrange et poétique, pour virer de bord et s'engager sur un chemin tortueux d'aventure, de quête et de danger.
Nos héros, les "enfants particuliers" vont grandir tout au long de ses trois tomes. Pas physiquement s'entend, mais ils vont faire preuve d'un courage à tout épreuve, d'une détermination inégalable et d'un amour sans limite dans leur combat pour la paix et la liberté. Certes, tout cela parait bien théâtral si l'on use de ces termes et pourtant, La bibliothèque des âmes m'a bien laissé le sentiment d'une ultime bataille épique et mémorable.
La trilogie des enfants particuliers est forte d'un univers unique caché au cœur même de notre monde, de personnages bien définis et hauts en couleurs. Des Ombrunes aux Particuliers en passant par les Estres et les Sépulcreux, l'auteur a su donner vie à chacun d'eux, accompagnant chaque scène de sa plume si particulière, toujours entre ombre et lumière. Une ambiance toujours un brin inquiétante, aux allures gothiques et à l'humour qui hante chaque page.
J'ai été émue par cette histoire et cette fin, par l'amour que se portent les personnages entre eux, par l'espoir qui illumine les dernières pages de cette belle aventure et par le doux sentiment de chaleur que je garderai en y pensant à nouveau.
En espérant pouvoir bientôt en discuter avec vous, que vous ayez déjà lu, soyez en train ou prévoyiez de lire ces ouvrages. Sur ce, je vous salue.

Spider-Man : Homecoming (2017) - Jon Watts


Quoi ? ENCORE un Spider-man ?
C'est ce que j'ai pensé lorsqu'on nous a annoncé la venue de Homecoming sur nos écrans.
Personnellement, je n'ai jamais lu le moindre comics. En revanche je suis une grosse fan de la trilogie de Sam Raimi. Pour moi, le seul et l'unique Peter Parker restera à jamais Tobey Maguire. Mary Jane gardera le visage de Kirsten Dunst et Harry Osborn celui de James Franco. Et qu'importe que le personnage de la BD soit un lycéen, que le scénario ait été librement adapté etc. Pour moi, cette vérité est la seule.
Il y a ensuite eu The Amazing Spider-man qui n'existe même pas pour moi (pourtant je suis une grande admiratrice d'Andrew Garfield, Emma Stone et Dane Dehaan). Désolée, mais je n'ai vraiment pas adhéré.

Aller voir Spider-man Homecoming au cinéma était plus un devoir en tant qu'amoureuse du cinéma et du personnage de Peter Parker, la nécessité d'une sortie en bonne et due forme qu'une réelle nécessité. D'autant plus que j'ai été plus que déçue par ces dernières années de super-héros qui ont littéralement envahis nos écrans et dont on ne peut plus se débarrasser d'aucune façon. 

Spider-man Homecoming, je l'ai beaucoup aimé. Vraiment.
Ne nous emballons pas, hein, j'aurai sans doute oublié la plupart des détails d'ici peu, mais je le reverrai avec plaisir. J'ai passé un excellent moment de divertissement, avec un héro en manque de reconnaissance, un gamin parfois lourdingue mais finalement très attachant. Pas de romance fondante à la guimauve mais un côté teen-movie assumé avec le plaisir des nombreuses scènes attachées au lycée. J'ai ri, vraiment ri. Parce que Peter est gaffeur et amusant, avec son meilleur ami geek à la spontanéité presque dérangeante.
Et je mentirai si je disais que je n'ai pas éprouvé une sournoise satisfaction lors des scènes qui étaient clairement du réchauffé de la première trilogie (vous vous rappelez, hein, The Amazing n'existe pas dans mon monde) comme celle où Peter essaie de maintenir le ferry entier avec sa toile. 
Aussi, ce personnage m'a émue. Il est droit, animé par un besoin viscéral, certes de faire ses preuves et d'être reconnu en tant que super-héro, mais aussi celui de faire le bien par pure altruisme et bonté de cœur. Ce n'est pas si courant que cela...

Et c'était quand même fou de voir un ancien Batman (le seul et l'unique !) interpréter un méchant bien méchant dans un autre film de super-héro. Je regrette juste que ce brave homme soit devenu si rapidement cruel, cupide et sans scrupules sans trop d'explications (si cela ne vous a pas choqué, je recommande chaudement à votre patron de ne pas vous licencier). Bien heureusement, cela se rattrapera.

Voilà, je pense avoir tout dit, du moins ce qu'il m'était possible de dire sans vous spoiler. Il me tarde de connaitre votre avis. Et, une question : quel est votre super-héro préféré ? Ou votre saga favorite dans cet univers de justiciers en costume ?

A très vite...

mercredi 26 juillet 2017

The Glory, la course impossible - Lauren St John


// Éditions Gallimard (Jeunesse) // 450 pages //

Alex et Will se rencontrent au départ de The Glory, une grande course de 2000 kilomètres à travers le Grand Ouest Américain. Elle souhaite tout quitter et rendre sa liberté au mustang avec lequel elle a fuit d'un camp de redressement. Lui doit à tout prix remporter la victoire pour payer l'opération qui sauvera la vie de son père. Ils ne doivent rien laisser se dresser en travers de leur route vers le grand prix.

~ Mon avis ~

The Glory propose une histoire touchante et divertissante qui m'a fait penser au scénario de certains films sortis dans les années 90. C'est chaud et confortable, douillet comme une soirée d'hiver emmitouflé dans un plaid devant le feu.
Nos héros sont droits et leurs rêves justes. Les méchants sont un brin effrayants mais tournés en dérision et presque loufoques. Les sentiments sont sincères et la fin nous plaque un sourire sur les lèvres.
Un roman qui ne fera peut-être pas date mais qui remplis parfaitement ses promesses. Si elle tarde à démarrer pour placer le décors, la course nous embarque dans un périple haletant aux rebondissements parfois inattendus. J'ai regretté de ne pas me sentir aussi proche des personnages principaux, de par la narration qui maintient trop de distance il me semble, mais cela n'a en rien entachée ma lecture que j'ai beaucoup appréciée.

Mention spéciale à Gallimard qui nous propose une édition absolument magnifique avec sa belle couverture, ses dorures et ses reliefs et bien sûr les pages colorées, ainsi que le format qui m'a bien plu. 

Ce livre n'a pas été souvent partagé sur le net. En avez-vous entendu parler ? Vous tente-t-il?
N'hésitez pas à me laisser votre ressenti qu'on en discute :)

mardi 4 juillet 2017

Je ne t'aime pas, Paulus - Agnès Desarthe

 
// L'école des Loisirs // 236 pages //

"Ça m'étonnerait!": voilà ce que répond Julia lorsque sa meilleure amie lui apprend que Paulus, le plus beau garçon du bahut - est amoureux d'elle. Pourquoi est-ce qu'il s'intéresserait à Julia qui est trop maigre, trop grande, trop blanche quand il y a des filles comme Johana qui sont si parfaites ? Et puis, elle n'a pas que ça en tête. Son père se retrouve au chômage, alors c'est elle l'adulte responsable à la maison. Que Paulus soit ou non amoureux d'elle, Julia s'en fiche. Même s'il se met à citer Apollinaire pour parler d'elle. Même si elle le trouve encore plus beau et encore moins bête lorsqu'elle s'adresser à lui pour la première fois. Non, elle ne l'aime pas, Paulus.

Mon avis
Je ne t'aime pas, Paulus est un véritable petit régal. Une histoire toute simple sur les premiers émois amoureux. Elle aurait pu se révéler plate et ennuyeuse, d'autant plus qu'il ne s'y passe vraiment pas grand chose. Pourtant, je me suis délectée de ces pages dans lesquelles Julia nous livre ses pensées. Julia est une adolescente de quatorze ans qui se qualifie d'intelligente et moche, en opposition de sa meilleure amie Johanna qui elle, est belle et con. Leurs joutes verbales n'ont pas cessé de me faire mourir de rire tout au long de ce livre. C'est brut, grisant et au final terriblement réaliste. Les pensées de Julia sont de celles que l'on porte sur le monde qui nous entoure et qu'on n'ose jamais exprimer à voix haute. Elle, ça lui arrive souvent, comme si elle était dépourvue de filtre.
Bref, certainement rien de révolutionnaire dans cette histoire collégienne mais un vrai bon moment à se délecter de la plume de l'auteur.



dimanche 2 juillet 2017

[ Le ciné-club de Potzina ] Juin 2017 // L'école au Cinéma

 
Rappel : Introduction de la page le Ciné-club de Potzina
Potzina, dans son super blog, avait instauré une formidable tradition bloguistique, le ciné-club. Tous les mois, elle proposait un thème cinématographique et invitait tous les blogs qui le voulaient à choisir un film correspondant au thème et à le présenter sur son blog. A la fin du mois, Potzina proposait de découvrir l'ensemble de ces posts en publiant les liens sur son blog. C'était une formidable idée de partage et d'échange entre blogueurs, et ça m'a permis de me pencher sur plein de films intéressants et de rencontrer plein de chouettes blogueurs.
Du coup, quand elle a annoncé que par manque de temps, elle ne pouvait plus le prendre en charge, on était plusieurs à se dire qu'on aimait trop ce concept pour le voir dépérir et qu'il était temps maintenant de relayer tous ensemble le formidable travail qu'elle avait commencé. Voici ce que l'on vous propose: poursuivre le Cinéclub de Potzina dans les mêmes principes, sauf qu'au lieu de laisser à Potzina le soin de s'occuper seule de proposer un thème et de regrouper les articles en fin de mois, on s'est dit que ce serait bien que ce soit un blogueur différent chaque mois, sur la base du volontariat.
 
Le thème du mois de juin : l'école au cinéma.
 
Je remercie tous les blogueurs ayant pris sur leur temps pour participer à ce mois de ciné-club! C'est toujours un plaisir de constater les points communs que l'on partage avec certains, les divergences que l'on a avec d'autres, retrouver ces films qu'on avait presque oublié, découvrir ces autres titres dont on n'avait jamais entendu parler... Je ne m'en lasse pas!  

 
* Participation de Rose (La chambre rose et noire) avec Bad Teacher de Jake Kasdan qui nous présente une comédie détonante avec Cameron Diaz, excellente dans le rôle de l'enseignante qui se fiche royalement de son travail ! 


* Participation d'Alain (The Movie Freak) avec La Folle Journée de Ferris Bueller de John Hugues pour lequel il nous donne 5 bonnes raisons de le voir ou le revoir, chose que je vais m'empresser de faire!
 

* Participation d'Augustine (Cinéma d'hier Cinéma d'aujourd'hui) avec Au revoir les enfants de Louis Malle qui nous peint le quotidien d'un pensionnat de jeunes garçons sous l'occupation, terrible et magnifique.


* Participation de Margret (Girlie Cinéphilie) avec School of Rock de Richard Linklater, comédie rock and roll menée par un Jack Black survolté. 
 

* Participation personnelle avec La Petite Princesse de Alfonso Cuaron, dramatique et poétique à souhait!

Encore merci à tous et on se retrouve pour le mois de juillet ! Pour ceux qui ne nous ont pas encore rejoint... on vous attend !