samedi 4 novembre 2017

Stranger Things - Saison 2 (2017)


Saison 2 - 2017
9 épisodes

Back to Hawkins...
Un an a passé depuis l'attaque du Demongorgon et la disparition d'Onze (Eleven). Will Byers a des visions du monde à l'envers (Upside Down) ainsi que d'une créature terrifiante dont il semble qu'elle veuille atteindre notre monde.

... and the Upside Down.

Dans la première saison, les personnages cherchent chacun de leur côté un moyen de retrouver Will, prisonnier du monde à l'envers. Dans cette suite, ils essaient d'empêcher ce monde d'envahir le leur. On aurait pu ressentir une impression de déjà vu, avec ce même salon (et le reste de la maison!) envahis à nouveau mais de toute autre manière, pourtant la mayonnaise prend. Parfaitement.
C'est un réel délice que de suivre les aventures de cette bande de gosses qu'on a appris à connaître et auxquels on s'est attachés. D'ailleurs, on laisse de temps à autres Mike de côté pour en apprendre plus sur Dustin et Lucas. Dommage en revanche qu'on ne puisse jamais vraiment savoir QUI est Will, qui passe du garçon disparu au garçon possédé, mais cela se fera certainement par la suite.
C'est toujours un plaisir de voir Joyce, parfaitement campée par Winona Ryder, en mère attentionné, un brin paranoïaque et obsessionnelle qui se révèle ici plus réfléchit et courageuse, une vraie battante qui a décidé de faire la peau à tout ce qui pourrait entraver la paix de son foyer (non, sérieux elle est flippante mais en bien!).

Hopper est toujours attachant en homme meurtris par la perte de sa fille, surtout dans le lien qui se crée avec Onze qui m'a émue à plus d'un titre. En revanche je ne compte plus le nombre de baffes que j'ai voulu coller à Nancy! Certes, elle est malheureuse, se sent coupable et vit mal les récents évènements mais ça ne lui donne pas le droit de faire tourner en bourrique les deux gentils garçons qui se meurent d'amour pour elle et qu'elle semble vraiment prendre pour des truffes! Steve n'a d'ailleurs cessé de monter dans mon estime. Bien qu'il ne soit pas toujours très fin, il est honnête et brave, cela n'a pas de prix. Face à Jonathan qui reste mignon comme tout mais un peu effacé et passif, il finit par devenir plus intéressant à suivre dans cette aventure.


Ah, mais j'oubliais! Il y a des petits nouveaux...
Sans rien vous spoiler, j'ai eu un gros coup de cœur pour Sam Gam... euh Bob Newby! Sérieux, vous en avez vu souvent des types comme ça? Gentil, généreux, dévoué, courageux... Bref, un condensé d'amour. Et concernant Max, j'ai trouvé cool d'intégrer une fille à la bande, même si son arrivée n'est pas du goût de tout le monde ce qui, au passage, est assez crédible dans ce contexte-là. Et son frangin, inutile de préciser qu'il m'a fait mourir de rire durant une scène du dernier épisode après m'avoir hérissé les poils durant toute la saison, comme quoi on peut toujours être surpris. 

J'aime toujours autant, voire plus, le personnage de Onze. L'amour qu'elle porte aux personnes qui lui sont chers ne cesse de m'émouvoir. Elle doit vaincre ses propres démons, et c'est cet amour qui lui donne le courage d'affronter tous les dangers quoi qu'il arrive. Elle va vivre différents évènements, différentes rencontres, qui de prime abord peuvent sembler inutiles ou ne pas faire avancer la série et pourtant ils vont l'aider à grandir et comprendre ce qui l'importe réellement, ce qui lui est essentiel.

Chaque épisode ne cesse d'enchainer les références au cinéma des années 80 et c'est toujours un plaisir que de les desceller une à une, des plus frappantes aux plus discrètes, de E.T. à Les maîtres de l'univers et passant par Rencontre du troisième type ou encore Retour vers le future et les Gremlins.

En clair, la saison 2 de Stranger Things tient ses promesse avec une qualité toujours irréprochable, des personnages attachants et hauts en couleur qui évoluent dans un monde des plus menaçants dont on en apprend un peu plus à chaque épisode (même si, avouons-le, tout cela reste bien obscur...). On passe encore par toute une palette d'émotions dont on a du mal à se remettre tant on a l'impression de vivre cette histoire à laquelle on assiste. C'est doux, drôle, triste voire déchirant, et toujours captivant.
L'attente de la saison 3 va sembler longue et pénible mais il est certain que le public sera prêt, quoi qu'il advienne!

dimanche 29 octobre 2017

Thor : Ragnarok (2017) - Taika Waititi


Depuis quelques temps, c'est toujours à reculons que je vais au cinéma voir les nouveaux films de super-héros. Les Avengers et compagnie, ça m'a souvent gonflée. D'ailleurs on remarque la petite intervention de Doctor Strange (que j'avais beaucoup aimé!) qui passe par là sans apporter grand chose mais qui fait sa petite pub l'air de rien. Et là... quelle bonne surprise! Non Thor : Ragnarok ne casse pas les codes pour nous ouvrir les portes d'une nouvelle ère mais il faut bien l'avouer, j'ai passé un excellent moment! 

Déjà, Thor, à la fois super-héro et personnage mythologique est un numéro comique à lui seul. Il ne se prend pas au sérieux mais tout a été bien dosé pour qu'on ait pas l'impression de le voir devenir une bête de foire (l'humour c'est bien, mais c'est comme le bon vin, il ne faut pas non plus en abuser, hein!).
Je suis toujours fan de Loki, ou plutôt de son interprète, Tom Hiddleson (oui je craque pour les types maigres et blafard, chacun son truc). C'est un vrai méchant, lâche et manipulateur jusqu'au bout, enfin un qui tient ses engagements! 
Je regrette un peu que Bruce Banner ou plutôt Hulk ne soit plus une créature de colère mais un gros truc maladroit et un peu crétin. Je trouve ce personnage mal exploité, juste pour casser des trucs et faire rire, mais je parle en tant que fan de la première heure du film avec Eric Bana alors pardonnez la guimauve. Mark Ruffalo est parfait pour ce rôle mais c'est bien triste de ne pas plus le voir.
Toujours est-il que j'ai a-do-ré le personnage de la Valkyrie (bon, par contre, elle a un nom? l'actrice, elle c'est Tessa Thompson). Une femme belle et badass qui au début ne sert que ses intérêts noyant sa tristesse dans l'alcool avant de reprendre les armes et se battre pour ce en quoi elle croit, yes! 
Et bien sûr on a Cate Blanchett, que j'ai eu du mal à reconnaitre en Hela démoniaque. La concernant, rien de bien neuf sous le soleil, hein. Vengeance, cruauté, pouvoir et confettis mais elle le fait bien et son personnage tient la route donc pour moi c'est bon. 

Encore un grand ouahou aux effets spéciaux! On nous sert un univers coloré qui rappelle celui des Gardiens de la Galaxie et les scènes de combats sont rudement bien menées pour nous en mettre plein les yeux. En gros c'est drôle, beau et divertissant, on en demande pas plus à Thor qui tients ses promesses!

Attachement - Rainbow Rowell


// Éditions Milady (Central Park) // 480 pages //
Lincoln, gentil geek aux faux airs d’Harrison Ford, travaille dans une entreprise où son rôle consiste à contrôler les e-mails des employés. C’est ainsi qu’il parcourt les échanges de Jennifer et Beth, deux copines aussi impayables qu’attachantes. Sans même l’avoir vue, Lincoln va tomber amoureux de Beth. Mais comment lui déclarer sa flamme sans passer pour un fou ?

Y a-t-il des fans de Rainbow Rowell dans l'assistance? Sachez qu'il s'agit de son premier roman!
Attachement alterne entre mails que s'adresse deux copines et narration externe centrée sur Lincoln. C'est drôle et frais, touchant et même troublant de vérité. La prose de l'auteure est un régal! Ce n'est pas tant pour le récit lui-même que pour le plaisir de chaque phrase que l'on continue, tournant les pages sans même s'en rendre compte. 
Il faut aussi avouer que c'est terriblement romantique, cette idée de tomber amoureux sans même avoir rencontré l'élu de son cœur, non? Et quand au comportement voyeur de Lincoln, il n'est pas présenté comme anodin et notre héro en est même bien plus mal à l'aise que nous.
En somme, on a droit à un joli livre qui fait du bien au même titre que ces comédies romantiques dont on ne cesse de se délecter, tout en gardant un minimum de cohérence, en proposant des personnages originaux et même carrément particuliers mais tout à fait crédibles, ce qui n'est pas de trop!
Le joyeux trio Beth/Jennifer/Lincoln m'a émue et je m'y suis terriblement attachée. Leurs aventures ne sont pas toujours heureuses, mais les épreuves traversées laissent un goût doux-amer, avec ce sentiment que malgré tout de belles choses arriveront.

Un sans faute pour moi qui ai le plaisir d'avoir lu presque tous les titres de Rainbow Rowell (il ne me manque qu' A un fil!). Je ne m'attendais à rien de particulier au vu du résumé et j'ai passé un excellent moment de lecture, le sourire aux lèvres dans le RER dès le matin sur le chemin du boulot.

Je vous le recommande chaudement si vous avez besoin d'une lecture tout en rire et en douceur.

mardi 24 octobre 2017

[ Le ciné-club de Potzina ] Octobre 2017 // Ailleurs et loin d'ici : Labyrinthe (1986) - Jim Henson

Introduction
Potzina, dans son super blog, avait instauré une formidable tradition bloguistique, le ciné-club. Tous les mois, elle proposait un thème cinématographique et invitait tous les blogs qui le voulaient à choisir un film correspondant au thème et à le présenter sur son blog. A la fin du mois, Potzina proposait de découvrir l'ensemble de ces posts en publiant les liens sur son blog. [...] Du coup, quand elle a annoncé que par manque de temps, elle ne pouvait plus le prendre en charge, on était plusieurs à se dire qu'on aimait trop ce concept pour le voir dépérir et qu'il était temps maintenant de relayer tous ensemble le formidable travail qu'elle avait commencé. Voici ce que l'on vous propose: poursuivre le Cinéclub de Potzina dans les mêmes principes, sauf qu'au lieu de laisser à Potzina le soin de s'occuper seule de proposer un thème et de regrouper les articles en fin de mois, on s'est dit que ce serait bien que ce soit un blogueur différent chaque mois, sur la base du volontariat.

Ailleurs et loin d'ici
Labyrinthe est un film de Jim Henson (The Muppet Show, Dark Cristal) réalisé en 1986. Pourquoi avoir choisit ce film? Alors que je cherchais un titre adapté au thème du mois, j'ai tourné la tête vers ma bibliothèque sur laquelle trônait un Funko Pop de Jareth, l'évidence s'est présentée d'elle-même. 
Dans Labyrinthe, Sarah est une jeune femme rêveuse, qui souhaite instiller un peu de magie dans son quotidien morne où elle est contrainte de garder son insupportable demi-frère, Toby. Alors qu'elle lui conte la terrifiante histoire du roi des gobelins pour l'aider à s'endormir, Sarah décide de faire taire ses pleurs par une phrase dont elle ignore le réel pouvoir et qui va pourtant le condamner et l'emporter au loin vers un monde dans lequel règne Jareth. Ce dernier passe un marché avec Sarah : elle pourra récupérer son petit frère si elle parvient à atteindre le centre de son labyrinthe en treize heures seulement.
Ce film est doté d'une ambiance si particulière, à la fois mystérieuse, fascinante et inquiétante. Sarah est une adolescente tout ce qu'il y a de plus normal, avec ses espoirs et ses incertitudes, ce perpétuel sentiment d'être incomprise et la frustration de ne pas obtenir ce qu'elle désire. Cette phrase était peut-être une erreur, pourtant c'est celle-ci qui va lui faire accéder à son souhait le plus cher, lui faire vivre une aventure incroyable dont elle est l'héroïne. 


Cette fille solitaire va faire des rencontres, devoir s'allier à des créatures incroyables, faire confiance à des monstres étranges, se défendre contre d'autres et vaincre le Roi des Gobelins, dont l'attirance qu'il éprouve pour elle, pareillement à l'histoire de son livre, ne fait aucun doute. 
C'est un bonheur sans cesse renouvelé que de voir à l'écran une toute jeune Jennifer Connelly dont on ne sait si la fabuleuse épopée qu'elle vit résulte du rêve ou de la réalité. Et que dire de David Bowie en Roi des Gobelins charismatique et intrigant à souhait? Sans compter cette musique enchanteresse et ces chansons composées par l'artiste qui a donné de sa personne tant dans l'élaboration de la bande son que dans le look de son héro.

Labyrinthe fait partie de ces films dont on n'est plus certains de les avoir réellement vécus ou juste imaginés, mais qu'importe? La seule chose qui compte, c'est ce sentiment d'évasion qui nous envahit, ce moment durant lequel tout est possible, alors que la fiction prend le pas sur notre monde si terre à terre. 
Clap de fin
Que ce soit par nostalgie des années 80, une certaine fascination pour les films fantasy, par admiration pour le casting, par amour pour le réalisateur ou encore la folie des marionnettes, par curiosité vis-à-vis des costumes  absolument sublimes ou l'envie de connaître absolument TOUTES les chansons de David Bowie, à moins que ce ne soit que pour la science et votre culture personnelle... vous trouverez une bonne raison de regarder Labyrinthe, ce film culte pour certains mais tristement laissé pour compte qui gardera éternellement une place dans le cœur de ceux qu'il a su transporter.

Liar - Saison 1 (2017)


Saison 1 - 2017
6 épisodes

Laura Nielson vient définitivement de rompre avec Warren Brown. Ils ont vécu des années ensemble mais savaient depuis longtemps qu'il n'étaient pas faits pour vivre une palpitante histoire d'amour, aussi la séparation se fait sans heurt, se laissant chacun une place dans le cœur de l'autre. Dans cette petite ville, tout le monde sait tout sur tout le monde. Aussi, Andrew Earlham qui avait depuis longtemps remarquée la sœur de sa collègue, Katy Sutcliffe, et saute sur l'occasion pour lui proposer un rendez-vous que Laura accepte. Le diner se déroule à merveille, la complicité entre eux est palpable et tous deux se retrouvent, par un concours de circonstances, à terminer la soirée chez Laura. Pourtant, le lendemain, tout bascule. Alors qu'Andrew lui envoie un message pour la remercier de ce moment, Laura porte plainte pour viol.
Les premiers épisodes de Liar m'ont laissé un souvenir palpitant, empreint de questionnements et de constante remise en question. Laura et Andrew sont tous deux présentés aussi persuadé l'un que l'autre de sa propre innocence, terrifié par cette situation à laquelle ils sont confrontés. 
L'une a été abusée sexuellement, sans possibilité de fournir la moindre preuve, sans aucun souvenir assez précis pour décrire ce qui lui est arrivé. L'autre est accusé de viol, attaqué de toute part via les réseaux sociaux et regardé de travers sur le lieu de son travail. Qui est menteur, qui est victime?


La première moitié du la série est rudement bien menée, nous faisant douter à chaque instant, changer d'opinion à la moindre parole, accuser à notre tour l'un ou l'autre. On découvre ainsi certains mécanismes ancrés dont on n'arrive pas à se défaire. Voyez plutôt Laura, connue pour des antécédents dépressifs avec prise de traitements, ayant déjà porté plainte pour harcèlement sexuel sans que l'affaire n'ait connu de suite. On hésite : a-t-elle véritablement été abusée? N'a-t-elle pas tout oublié ou imaginé, la faute à des troubles dont elle n'a pu se débarrasser? Et Andrew n'est pas en reste. Il est chirurgien, veuf, soit un homme de pouvoir habitué à obtenir tout ce qu'il souhaite, sans compter que la mort de sa femme est des plus mystérieuses, et cet homme est bien trop souriant pour être honnête. N'y a-t-il pas assez de viols non reconnus pour qu'on laisse passer celui-là?


Tant de questions qui se posent et font bouillonner notre petit cerveau. Finalement, la réponse ne se fait pas attendre et c'est assez décevant de constater quand dans nos hypothèses, il y en avait bien une de vraie. La quête n'aura pas tant duré, et les explications se succèdent bien vite, assez évidente et la solution finale arrive comme un miracle tombé du ciel.

Petite déception, donc, pour cette série qui aurait pu nous offrir un scénario surprenant et inattendu pour finalement nous servir une histoire tristement ancrée dans la réalité, qui a bien malheureusement du se produire de manière semblable maintes et maintes fois. Je précise néanmoins que cette série vaut le détour car même si on est un peu léger niveau suspense et révélations, le sujet lui-même a le mérite d'être traité avec un réalisme frappant. Aussi, c'est le déroulé nous confronte violemment à cette situation où la victime est seule détentrice de la vérité, que personne ne la croit totalement, qu'elle n'a d'autre moyen que partir à la recherche de preuves permettant que justice soit faite. Un sujet tristement actuel qui permettra peut-être de faire réfléchir ceux qui restent perpétuellement sceptiques face aux accusations accablantes qui tombent chaque jour et demeurent presque ignorées, comme un fait divers dont personne ne se soucierait.

La mini-série désormais devenue saison 1 se termine par un cliffhanger qui amène à une nouvelle enquête, on retrouvera donc nos personnages dans une saison 2 prévue pour 2019. Je ne suis pas encore certaine de vouloir continuer, mais peut-être changerai-je d'avis d'ici là?

Mon avis plus détaillé et plein de jolis spoilers sur Just About TV est ICI.

lundi 23 octobre 2017

Kingsman : Le Cercle d'or (2017) - Matthew Vaughn


Kingsman, l'élite du renseignement britannique en costume trois pièces, fait face à une menace sans précédent. Alors qu'une bombe s'abat et détruit leur quartier général, les agents font la découverte d'une puissante organisation alliée nommée Statesman, fondée il y a bien longtemps aux États-Unis. Face à cet ultime danger, les deux services d'élite n'auront d'autre choix que de réunir leurs forces pour sauver le monde des griffes d'un impitoyable ennemi, qui ne reculera devant rien dans sa quête destructrice.
Quel bonheur de retrouver les Kingsman! J'avais tant aimé le premier volet, avec ce brin de folie qu'on retrouve dans les autres films de Matthew Vaughn (Stardust, Kick-Ass...) et cette touche délicieusement british. Dans ce second volet, on retrouve l'adorable Eggsy (parfaitement campé par Taron Egerton) qui mène une double vie paisible entre ses anciens potes, sa petite-amie princesse et son travail de tailleur/agent secret britannique. Bien évidemment, un évènement inattendu va bouleverser ce quotidien dangereux mais toujours maîtrisé par l'agence de choc.

Commençons par les points qui m'ont chagrinée et quelque peu déçue, histoire qu'on s'en débarrasse. 
// ATTENTION le paragraphe qui suit contient quelques spoilers //
Déjà, la petite amie d'Eggsy : la princesse Tilde. Il n'y a pas forcément nécessité de donner de l'intérêt à une histoire d'amour dans un film lorsque ce n'est pas le thème principal, certes, mais là sérieusement le personnage est aussi fade qu'horripilant. Son existence n'apporte rien à l'histoire, hormis quelques disputes assez inintéressantes. Bref, rien de bien grave en somme si je n'avais pas été aussi déçue par... le personnage de Poppy Adams! Je ne reproche rien à Julianne Moore, toujours égale à elle même. Qu'elle soit excentrique et un brin sadique, qu'elle ait installée son QG au beau milieu de nulle part passe encore même si c'est du déjà vu. En revanche, ses motivations m'ont semblé tellement peu crédibles! Cette femme aurait pu trouver des centaines d'autres moyens de créer une entreprise qui aurait servi de couverture pour son trafic de drogue. Prendre en otage ses consommateurs et négocier une légalisation de la drogue avec le Président des États-Unis ne tient pas la route. Sans compter ledit Président psychopathe prêt à sacrifier les consommateurs. Bref, peut-être ai-je aussi mal digéré toutes ces scènes tournées au hachoir?
Bref, on nous assassine cruellement un personnage féminin intéressant au début du film et on s'en traine deux pas très intéressants jusqu'à la fin. Heureusement il reste Halle Berry même si on espère la voir plus souvent dans le prochain opus!
// Fin des spoilers //

Mis à part ces quelques détails, Kingsman nous offre une suite à la hauteur, avec des scènes de combat à couper le souffle, quelques passages qui sauront vous chavirer le cœur et un humour parfois trash toujours omniprésent. J'aime toujours autant le personnage de Eggsy, qui a su devenir un agent hors pair mais qui reste guidé par ses émotions, toujours droit et fidèle, bref, il me tarde de le retrouver dans un troisième opus!
Un plaisir aussi de retrouver certains personnages clé - pas tous étant donné l'attachement des créateurs pour les massacres en début de film - dont on pleurera ou non la perte en cours de route mais aussi de nouveaux arrivants dans la saga interprétés par de sacrées têtes d'affiche! 
En parlant de célébrités... un artiste fait une apparition à laquelle je ne me serai jamais attendu dans un film pareil! J'espère que la surprise sera aussi bonne pour vous que moi qui suis une grande fan. 

Kingsman : Le Cercle d'or est un film divertissant, drôle avec des personnages hauts en couleur qui sauront vous faire passer un excellent moment sur un temps que vous ne verrez même pas défiler! 
Grosse mention pour la scène d'intro qui est tout simplement dingue, ainsi que l'ultime bataille qui m'a scotchée sur mon siège.
 

mercredi 18 octobre 2017

Stranger Things - Saison 1 (2016)


Saison 1 - 2016
8 épisodes

Once upon a time in the Indiana...
A Hawkins, en 1983 dans l'Indiana. Lorsque Will Byers disparaît de son domicile, ses amis se lancent dans une recherche semée d’embûches pour le retrouver. Dans leur quête de réponses, les garçons rencontrent une étrange jeune fille en fuite. Les garçons se lient d'amitié avec la demoiselle tatouée du chiffre "11" sur son poignet et au crâne rasé et découvrent petit à petit les détails sur son inquiétante situation. Elle est peut-être la clé de tous les mystères qui se cachent dans cette petite ville en apparence tranquille…
... stranger things happen.
La série que je voulais absolument voir après avoir été happée par le terrifiant Ça. Un groupe de gamins impopulaires dans les années 80 qui partent à la recherche de leur copain disparu, c'est l'un des schéma maintes fois utilisés que je préfère, ça ouvre la voie à tellement de possibilités et toujours le bonheur de glisser des références de l'époque à tire-larigo! Stranger Things ne se contente pas de sortir ledit schéma de derrière les fagots, il l'exploite à merveille et en tire le meilleur. 
Outre nos trois gosses adeptes de fantasy, on fait la connaissance de leur famille en passant par leurs frère et sœur ainsi que leurs parent, le shérif ou encore le prof qui se retrouvent impliqués dans cette histoire mystérieuse et terrifiante...


Que dire de 11? J'ai adoré son personnage doux et meurtris, confronté à de nouvelles relations qu'elle n'avait jamais eu l'occasion de développer, des sentiments qu'elle n'avait jamais pu éprouver. Elle se montre tellement courageuse, déterminée et protectrice envers ses nouveaux amis. Parmi eux, c'est bien évidemment Mike que j'ai préféré, il est si touchant!
Le rythme de ces huit épisodes permet de tenir le spectateur en alerte, de disséminer de nouvelles révélations à chaque tournant et d'en apprendre chaque fois un peu plus sur cet univers incroyable que l'on découvre en même temps que nos héros.
Et cette bande-son, quelle merveille! Elle colle parfaitement avec cette ambiance mi réconfortante mi inquiétante qui donne envie de visionner Stranger Things au chaud sous la couette.
Juste une chose, avant que j'oublie... quelqu'un a remarqué l'affiche de Dark Crystal dans la chambre de Mike Wheeler?



I'll be back
(la saison 2 arrive la 27 octobre !!!)