mercredi 28 mars 2018

This is us - Saison 1 (2016-2017) & Saison 2 (2017-2018)


Saison 1 - 18 épisodes
Saison 2 - 18 épisodes
NBC

Il y a en moyenne à travers le monde le monde 18 millions d'êtres humains qui partagent le même jour d'anniversaire. Mais il existe une famille, répartie entre New York et Los Angeles, dont quatre des membres sont nés le même jour.


Oui, je l'avoue, je n'aurais peut-être jamais posé le moindre regard sur This is us si je n'avais pas lu tous ces avis débordants d'émotion à son sujet. C'est ça, la magie d'internet. J'ai tout de même levé les yeux au ciel en croisant ces commentaires affirmant qu'il était impossible de ne pas pleurer à chaque épisode. Quelle naïve je faisais!
Car oui. J'ai pleuré à chaque épisode de chaque saison de This is us.

Cette série m'a mise dans des états impossibles. Je me suis tellement attachée à ses héros, je leur en ai parfois voulu, j'en ai détesté certains, j'ai eu l'impression de vivre ces dizaines d'années qui défilent sous nos yeux à une vitesse grand V.
C'est une particularité qui rend la série unique. On balaie des années de vie sans jamais perdre le fil, il n'est même pas nécessaire de définir de date, le spectateur le sait immédiatement ou alors la surprise est volontairement gardée pour plus tard... Chaque épisode a son thème, son symbole, son message à délivrer. Et cette mise en scène, ce scénario parfaitement cohérent, captivant et sans le moindre accro. Non, très sérieusement, l'équipe qui planche sur This is us fait véritablement un travail grandiose. Et c'est sans compter ce casting prodigieux qui nous offre une déferlante d'émotions à laquelle on ne pouvait s'attendre!

J'ai été profondément touchée par ce superbe hommage délivré à la famille, qu'elle soit de sang ou de cœur, soudée ou brisée. La famille Pearson, si parfaite au premier abord va montrer des failles, de terribles blessures qui ont même laissé de lourdes cicatrices. Mais cela ne change en rien l'amour qu'ils se portent, l'amour qu'on leur porte. Au contraire. Ce sont ces perpétuels combats, ces montagnes qu'ils doivent franchir qui les rend encore plus fabuleux! Tout est abordé avec subtilité. Les relations complexes qu'entretiennent Jack et Rebecca avec chacun de leurs enfants. La difficulté de faire bien, du mieux qu'on peut sans toujours y parvenir. Le bonheur ou la souffrance que peuvent entrainer certaines décisions. Les regrets qui s'installent et la culpabilité qui ronge. Et parfois, au milieu de toutes ces épreuves, la joie et le bonheur qui surviennent et transforment de petits riens en souvenirs inoubliables.

Alors certes, il m'est arrivé de trouver certains petits éléments de "trop". Car la série aurait presque pu s'appeler "Jack". Jack est un homme bon, droit, honnête, généreux, courageux. Il est porté aux nues en permanence, presque glorifié, et ses blessures en font presque un martyr tant il les accueille avec bienveillance. Oui, j'avoue que j'ai du mal, même dans la vie de tous les jours, avec ces êtres parfaits dont le moindre écart peu sans mal être expliqué ou justifié par des arguments qui tournent la situation en leur faveur les délestant de toute faute.


En parfaite opposition à Jack, j'ai trouvé Kevin absolument imbuvable, voire détestable. Depuis son plus jeune âge, pire que tout à l'adolescence, même l'âge adulte et ses regrets ne suffisent pas à rendre son comportement égoïste et irresponsable plus tolérable. En cela, le contraste avec son père est un peu trop violent.

J'arrête de jouer les avocats du Diable. 
Cette série est extraordinaire.
De ses petits détails à ses grandes surprises.
Je porte un tel amour à Kate et Toby, à Randall et Beth que je pourrais supporter n'importe quoi. De leur histoire dans la famille Pearson à leurs péripéties annexes qui sont un véritable régal... J'aime leurs problématiques personnelles, les combats qu'ils mènent au quotidien, j'ai le cœur brisé à chaque drame qui croise leur route.

Vous l'aurez compris : cette série est une perle. Elle vous remet les idées en place.
Sur les petits bonheurs de l'existence, les incertitudes de la vie, la nécessité de savourer chaque seconde qui passe et de regarder droit devant, toutes les possibilités qui s'offrent à nous.

dimanche 25 mars 2018

Shades of Magic - V.E. Schwab


Kell est le dernier des Visiteurs, des magiciens capables de voyager d’un monde à l’autre. Des mondes, il y en a quatre, dont Londres est le centre à chaque fois. Le nôtre est gris, sans magie d’aucune sorte. Celui de Kell, rouge, et on y respire le merveilleux avec chaque bouffée d’air. Le troisième est blanc : les sortilèges s’y font si rares qu’on s’y coupe la gorge pour voler la moindre incantation. Le dernier est noir, noir comme la mort qui s’y est répandue quand la magie a dévoré tout ce qui s’y trouvait, obligeant les trois autres à couper tout lien avec lui.
Depuis cette contagion, il est interdit de transporter un objet d’un monde à l’autre. C’est pourtant ce que va faire Kell, un chien fou tout juste sorti de l’adolescence, pour défier la famille royale qui l’a pourtant adopté comme son fils, et le prince Rhy, son frère, pour qui il donnerait pourtant sa vie sans hésiter. Et un jour, il commet l’irréparable : il passe une pierre noire comme la nuit dans le Londres gris où une jeune fille du nom de Lila la lui subtilise.
Mais la magie n’attire jamais à elle personne par hasard !
Difficile de passer à côté du phénomène généré par Shades of Magic, encore moins depuis que l'auteure a honoré le Livre Paris de sa présence et rassemblé des centaines de fan sur le stand des éditions Lumen.
Entre Six Of Crows, La Passe-miroir ou encore The Mortal Instruments ce ne sont pas les univers riches et variés qui manquent dans la fantasy jeunesse! Les lecteurs pourraient-ils se lasser? Il faut croire que non!
Nos petits cerveaux ont fort à faire avec toutes ces sagas dotées d'un monde qui leur est propre avec des règles bien précises et des intrigues toutes plus étoffées les unes que les autres. Mais c'est un tel régal de partir à l'aventure, explorer de nouveaux horizons, faire la connaissance de nouveaux héros...
Ici, V.E. Schwab laisse le lecteur s'imprégner d'une ambiance qui lui était jusqu'alors inconnue, de ces quatre mondes semblables et si différents à la fois. Ce qui prime dans ce premier volume, c'est la psychologie des personnages qui est traitée avec une grande finesse. Le récit ne manque pas de péripéties et retournements de situation, mais c'est un véritable plaisir de pouvoir prendre le temps dans cette lecture, de ne pas se sentir submergé par les évènements et prendre ses marques dans ces mondes que l'on traverse l'un après l'autre. 
Je me suis délectée de chaque page parcourue par la fabuleuse plume de l'auteure qui nous embarque avec elle dans les aventures de Kell, sorcier au grand cœur qui ne se sent nulle part à sa place ainsi que Lila voleuse accomplie qui semble n'avoir peur de rien et rêve de prendre le large tel le pirate qu'elle a toujours rêvé de devenir.
La relation qui se tisse entre ces deux personnages est un régal. La confiance et l'affection pointent leur nez, avec une subtilité que peu arrivent à exercer et cela n'est qu'un autre point positif à ajouter sur le tableau des qualités de ce début de saga.
Les derniers chapitres nous offrent une conclusion pareille à une fin de saison, marquant un tournant dans l'intrigue qui risque de se renouveler grandement par la suite. Et quelle fin riche en émotions !

Pour conclure, Shades of Magic nous offre un premier tome sans fausse note, avec un univers complexe, présenté avec suffisamment de douceur pour que l'on ne s'y perde pas. Les personnages sont vrais, humains et terriblement attachants et c'est avec impatience que j'attends de les retrouver dans la suite de leurs aventures.

vendredi 23 mars 2018

Blue (2018) - Keith Scholey & Alastair Fothergill



Lundi 19 mars 2018, j'ai eu la chance et le privilège d'assister à l'avant-première de Blue (Dolphins en VO), le treizième film du label Disney Nature qui célèbre sa dixième année d'existence.

Je dois cette merveilleuse soirée à une amie chère à moi cœur que je remercie infiniment...

Ce somptueux documentaire nous offre une véritable plongée au cœur de l'Océan. On y fait la connaissance de Blue, un jeune dauphin à qui il reste tout à apprendre de la vie. Accompagné de sa maman, il va nous faire découvrir le récif, cette immense cité de corail dont presque chaque composante est dotée de vie. Au cours de cette fabuleuse épopée, le spectateur croisera la route d'une multitude d'espèces fascinantes de la plus petite à la plus gigantesque.
Cécile de France nous conte à la perfection cette aventure aquatique dans laquelle on apprend autant qu'on s'émerveille!


Chaque image est un ravissement, un spectacle nouveau auquel on ne s'attend pas. Il s'agit certes d'un documentaire, mais un soin tout particulier est apporté au rythme, à la dynamique de l'histoire afin que l'on se questionne, que l'on se soucie de ce qu'il va advenir de ces créatures qui nous sont à la fois si proches et si lointaines. 


Disney Nature, au travers de ses films, exprime le souhait de sensibiliser le spectateur à cette nature souvent méconnue, à la fois intrigante et fascinante et lui rappeler combien il est primordiale de protéger la planète qui porte en elle toutes ces merveilles.

Bref, vous l'aurez compris, Blue est à ajouter à votre programme cinéma des prochaines semaines après sa sortie nationale le mercredi 28 mars ! Bien installé dans une salle obscure et face à un écran immense, l'immersion dans les profondeurs n'en sera que plus intense, mais cela n'est que mon avis.
Connaissiez-vous Disney Nature? Avez-vous déjà vu des films de ce label? Dites-moi tout !

dimanche 11 mars 2018

Les Mémoires de Vanitas (Tomes 1 à 4) - Jun Mochizuki


4 tomes (environ 250 pages) - Éditions Ki-oon
Fin du XIXe siècle. Paris est en plein émoi à la suite d’attaques répétées de vampires. Pourtant, la règle d’or de leur communauté est de ne pas s’en prendre aux humains ! Un mal mystérieux semble ronger ces créatures immortelles… C’est en cette période troublée que Noé arrive dans la capitale. Né suceur de sang, il suit la trace du grimoire de Vanitas, artefact légendaire craint de tous les vampires. On dit qu’il permet à son détenteur d’interférer avec ce qu’il y a de plus sacré pour eux : le nom véritable, symbole même de leur vie. Le modifier peut les rendre fous, voire les anéantir… À bord de l’énorme vaisseau flottant sur lequel il a embarqué, Noé fait la connaissance d’Amélia. Alors qu’il l’aide à se remettre d’un malaise, tout s’emballe : elle perd la tête et révèle sa nature de vampire devant les passagers ! C’est alors qu’entre en scène un mystérieux assaillant, se présentant comme… Vanitas ! Devant un Noé bouche bée, il dégaine le fameux grimoire et apaise l’accès de folie de la jeune femme. L’artefact ne serait donc pas qu’une arme mortelle ? Vanitas, héritier du nom et du pouvoir du créateur du livre, a une mission : sauver les vampires de la malédiction qui pèse sur eux !


Les Mémoires de Vanitas démarre avec bon nombre de cordes à son arc : un univers riche et passionnant, un dessin à couper le souffle, une intrigue palpitante dès les premières pages et une palette de personnages hauts en couleur tous plus intéressants les uns que les autres!
Le duo que forment Noé et Vanitas est à la fois fascinant, intrigant et attachant. Les différentes relations qui se tisent entre les personnages, Vanitas & Noé, Jeanne & Vanitas, Noé & Dominique, Jeanne & Dominique... elles sont empreintes d'une séduction toute particulière, d'une délicieuse ambiguïté, laissant place à une authentique bienveillance que nos héros se portent les uns envers les autres.
Cette histoire de malédiction se révèle rapidement trépidante, d'autant plus que sans aucune certitude, c'est par sur la confiance accordée à Vanitas que se construisent les interactions qui mènent à cette quête imprévue. Parallèlement à l'intrigue principal, c'est un régal que d'en apprendre un peu plus au fil des tomes sur le sombre passé de nos héros, qu'il s'agisse de Vanitas ou Noé.


Ce manga, lors de son arrivée en France, était recommandé par Hiromu Arakawa (Full Metal Alchemist) et nul doute qu'il saura toucher le cœur de bon nombre de lecteurs qui le recommanderont à leur tour, en espérant que la grande qualité de ces premiers tomes perdurera pour nous offrir une série qui fera peut-être date dans la folle histoire du Shonen.

Nous deux à l'infini - Fleur Hana



Elle est incapable d’aimer un autre homme que lui.
Il est incapable d’aimer tout court.

Lola aime Dante. C’est une vérité universelle depuis qu’elle a croisé son regard, treize ans plus tôt, alors qu’ils étaient encore adolescents et que Dante sortait avec sa grande sœur. Aujourd’hui, elle décide de tenter le tout pour le tout : elle va le séduire, quitte à se faire passer pour une femme qu’elle n’est pas vraiment, une femme que Dante laissera entrer dans ses nuits.
Dante n’aime que lui. C’est une vérité indiscutable depuis la trahison qui a fait voler sa vie rêvée en éclats. L’homme qu’il était a disparu ; désormais, il enchaîne les coups d’un soir et est devenu ce que la vie a fait de lui : un sale type. Mais, lorsque Lola déboule au milieu de la nuit, il lui ouvre, même s’ils ne se sont pas parlé depuis huit ans. Cette fille est toujours la gamine insupportable, capricieuse et envahissante de ses souvenirs, mais elle a ce truc indéfinissable qui le touche. Alors, quand elle lui demande de l’héberger, il accepte.

Lire est souvent considéré comme un passe-temps. Une parenthèse de fiction pour s'évader du quotidien. Pourtant, certains de ces personnages que l'on rencontre le temps de quelques pages semblent avoir déchiré le papier pour nous retrouver. Parce que durant quelques jours de lectures, Lola et Dante ont fait partie de ma vie. Ces personnages d'une authenticité frappante, loin d'être parfaits, qui essaient de composer l'avenir avec les miettes de leur passé. Ces héros sont bornés, caractériels, passionnés et terriblement vrais. Je me suis beaucoup retrouvée en Lola, qui agit sans réfléchir, suit ses intuitions, aime sans compter. Elle a une vision réaliste du pétrin dans lequel elle s'est mis. Elle accepte de ravaler bon nombre de fois sa fierté, mais ne se laisse pas pour au temps marcher sur les pieds. Il me tarde de les retrouver tous les deux, même lors d'une furtive apparition, dans un prochain roman!
Nous deux à l'infini est une romance, mais ce n'est pas un ramassis de guimauve (qu'on a aussi le droit d'aimer, hein, mais ici ce n'est pas le cas). Parce que l'amour n'est pas que pour les hommes parfaits qui vous citent Shakespeare entre le sel et le poivre.
Dans ce roman, on ri, on s'émeut, on déteste (Carmen, évidemment, heureusement que tu nous avais prévenus, Fleur!) et on aime à la folie (pas uniquement les fesses de Dante mais en grande partie quand même...).
 
 
Tout ne se résout pas en un claquement de doigts parce que la vie n'est pas si simple mais même les blessures les plus profondes peuvent être guéries
Même lors des scènes de sexe, il n'est pas question que de sexe (même si c'est sacrément revigorant quand tout le monde part déprimé au boulot dans le RER et qu'on partage un moment muy caliente sans que personne ne le sache....) mais d'intimité, de personnalité,  d'échange et de relation qui se construit petit à petit.
Et l'humour tient toujours une place tellement importante parce que oui, les personnage en bavent, oui ils se déchirent, se détruisent pour finalement mieux se reconstruire mais au milieu de tout ça, j'ai ri à m'en décrocher la mâchoire. Et j'ai tourné la dernière page à regret, le cœur meurtris de devoir leur dire au revoir... (on en parle, de mon coup de cœur pour Chris?)
 
Fleur Hana nous offre une histoire drôle, touchante et sexy menée par des personnages forts et vrais auxquels ils est impossible de ne pas s'attacher. Il ne reste qu'à patienter jusqu'à notre prochaine rencontre lors d'un récit certainement consacré à l'un de nos irremplaçables Golden Boys!
 

samedi 3 mars 2018

Mon cinéma des Vacances - Février 2018

Hello à tous !

L'hiver m'a offert une semaine de vacances bien méritée. Pas de voyage à l'autre bout du monde ni d'expédition à travers la France mais le plaisir de rester au chaud chez soi ou de sortir voir quelques amis. Avec tout ce temps à disposition, impossible de ne pas en trouver pour profiter de toutes ces sorties tant attendues au cinéma! Malheureusement, trop d'attente tue l'attente et j'ai été pas mal déçue. Cela n'engage que moi, mais je me permets de vous expliquer pourquoi...

Modeste employée d'un laboratoire gouvernemental ultra secret, Elisa mène une existence solitaire, d'autant plus isolée qu'elle est muette. Sa vie bascule à jamais lorsqu'elle et sa collègue Zelda découvrent une expérience encore plus secrète que les autres... 

Les premières minutes de La Forme de l'eau m'ont littéralement envoutée. La musique, l'esthétique apportée à chaque détail, l'ambiance si particulière à la fois étrange et merveilleuse... A mon regret, l'intrigue lancée, j'ai peu à peu décroché, déçue de ne pas ressentir la déferlante d'émotions à laquelle je m'attendais. J'ai trouvé le déroulement des évènement et la fin très convenus. Tout est beau, bien fait, mais je m'attendais à être surprise, frappée en plein cœur comme je l'avais été par Le Labyrinthe de Pan et même Crimson Peak. Mais non. Après il ne s'agit que de mon ressenti personnel qui dépend des conditions dans lesquelles j'ai visionné ce film, des attentes que j'avais à son égard et quand on y réfléchit bien je n'ai pas aimé tout l’œuvre de ce réalisateur donc jusque là, pas de drame, juste un petit déception qui sera rapidement oubliée et que, je l'espère, vous ne partagerez pas en vous souhaitant de passer un beau moment de cinéma.

Mary, 11 ans, vient de déménager à Redmanor, chez sa grande tante Charlotte. En se promenant dans la forêt, elle découvre "la fleur de la sorcière" qui ne pousse que tous les 7 ans et qui lui permet, pour une nuit, de posséder des pouvoirs magiques et d'accéder à l'école de magie Endor.

Ce n'est quand même pas rien d'avoir travaillé dans le Studio Ghibli, travaillé sur de gros projets de Miyazaki avant de devenir coréalisateur des Contes de Terremer puis réalisateur d'Arrietty et Marnie avant de rejoindre avant d'autres anciens de Ghibli, le Studio Ponoc. Hiromasa Yonebayashi nous offre une jolie histoire pleine de magie et de fantaisie avec une héroïne aussi adorable que courageuse. L'univers qui nous fait d'abord (trop) penser à celui d'Harry Potter and co. s'en démarque pour se lancer dans une chouette aventure toujours avec l'intention de délivrer un message bienveillant de liberté. Un grand bol d'air frais qui nous fait quitter la salle un sourire sur les lèvres! Si je ne m'étais pas informée, j'aurai cru à une production Ghibli. Le style, l'ambiance,... certainement ces artistes encore jeunes finalement trouveront leur propre griffe et sauront se détacher de la maison mère. Toujours est-il qu'on ne se lasse pas de ces sublimes films d'animation traditionnelle que nous fait parvenir le Japon! 

Christine "Lady Bird" McPherson se bat désespérément pour ne pas ressembler à sa mère, aimante mais butée et au fort caractère, qui travaille sans relâche en tant qu'infirmière pour garder sa famille à flot après que le père de Lady Bird a perdu son emploi. 

A nouveau, il ne s'agit que de mon ressenti personnel, mais ce film m'a semblé être outrageusement surestimé. L'adolescente qui se rebelle contre sa mère, fait tout pour partir étudier au loin, étudie dans une école conservatrice, enchaine les histoires d'amour, fait ses propres expériences en transgressant quelques règles, lâche sa meilleure amie pour côtoyer des gens populaires avant de comprendre quelles sont les personnes qui comptent vraiment, etc. Dans le contenu, absolument rien d'original, que du déjà vu. Après, il y a Saoirse Ronan, que je suis depuis Reviens-moi (2008) et qui m'a déjà bien plus impressionnée qu'en ado impulsive qui passe de la copine amusante à la gamine insupportable, elle se montre parfois attachante mais rien qui ne me marquera plus que ça... Donc oui on a une jolie histoire, une bonne mise en scène et d'excellents acteurs mais pour moi ça ne suffit pas à en faire plus qu'un énième film sympathique sur les tourments de l'adolescence. 

Durant l'été 1983 au Nord de l'Italie, un jeune garçon de dix-sept ans, Elio, rencontre un jeune universitaire de vingt-quatre ans, Olivier, venu vivre dans la villa de ses parents. L'un et l'autre tombent amoureux.

Call Me by Your Name n'est pas un film. C'est un condensé de souvenirs partagé au monde. Celui d'un soleil d'été qui réchauffe le visage, d'un sourire qui chamboule le cœur, d'un baiser qui renverse l'âme... 
Call Me by Your Name c'est Armie Hammer et Timothée Chalamet, interprétant l'un des plus beaux couples que le cinéma nous ait offert. Les voir se rencontrer, se chercher, se provoquer pour devenir troublants de justesse et d'une sincérité inouïe dans l'expression de ces sentiments qui éclosent sans crier gare.
Ce film est doux et magnifique, déchirant et sublime.
Aucun mot ne peut lui rendre justice, je m'arrêterai donc ici. Parce que ce film a peut-être des failles, mais je n'ai même pas envie de les exposer ici, ce n'est pas nécessaire. Ce que j'en ai reçu, c'est un condensé d'émotions brutes, le reste importe peu.

J'espère que cet article vous aura plu. Je suis curieuse de connaitre votre avis sur chacun de ces films, n'hésitez pas à m'en faire part. En vous souhaitant de belles découvertes à venir...