Silence - Martin Scorsese (2017)
Au
XVIIème siècle, le père Rodrigues et le père Garupe se rendent au Japon
suite à une rumeur attestant que leur mentor disparu, le père Ferreira,
est en vie. On dit même qu'il aurait renié Dieu et se serait marié à une
Japonaise.
Encore un film dont je ne sais trop que dire. Je l'ai trouvé très intéressant (tout film historique est intéressant pour moi étant donné que je ne dispose d'absolument AUCUNE connaissance à ce sujet). J'ai trouvé les acteurs crédibles. La réalisation soignée. De beaux paysages. Patati Patata.
Mais j'avoue que, étant donné le sujet, j'aurais pensé ressentir bien plus d'émotion. Ici, j'ai été frappée par la cruauté des évènements. Tout est présenté de manière froide et violente, sans détour. Et bon sang, qu'est ce que c'est LONG. J'ai eu un peu le même vécu que pour le Revenant. Le film dure trois heures, le personnage principal souffre durant tout ce temps et le spectateur aussi. Non, sincèrement, j'étais à deux doigts de prier pour que tout cela prenne fin.
On peut donc se dire que ce film est une réussite! Le réalisateur n'a clairement pas eu l'intention de nous offrir un moment de divertissement. Il s'agit de l'adaptation d'un roman écrit par Shusaku Endo, catholique japonais qui a voulu décrire le drame vécu par les missionnaires jésuites au Japon alors contraints d'assister aux tortures infligées à la jeune Eglise catholique.
A mon sens, Andrew Garfield a de fortes chances d'être à nouveau nommé aux Oscars 2018 pour son interprétation car il tient le rôle principal et porte pour ainsi dire le film sur ses épaules (c'est ça, quand on garde une réputation de super-héro!).
Bref, je pense ne jamais survivre à un second visionnage aussi je me contenterai de conseiller ce film à ceux qui, de base, sont curieux. Il s'agit d'évènements dont je n'avais que très vaguement eu connaissance et on n'a jamais trop de rappel sur les horreurs qui ont étoffée notre Histoire et qui sont bien vite oubliées.
Après, même si vous ne jurez que par les films d'action et les blockbusters vous avez le droit de le voir, hein, seulement c'est risqué étant donné la durée du film qui est la même que pour La Communauté de l'Anneau (version ciné, pas version longue, hein!).
Encore un film dont je ne sais trop que dire. Je l'ai trouvé très intéressant (tout film historique est intéressant pour moi étant donné que je ne dispose d'absolument AUCUNE connaissance à ce sujet). J'ai trouvé les acteurs crédibles. La réalisation soignée. De beaux paysages. Patati Patata.
Mais j'avoue que, étant donné le sujet, j'aurais pensé ressentir bien plus d'émotion. Ici, j'ai été frappée par la cruauté des évènements. Tout est présenté de manière froide et violente, sans détour. Et bon sang, qu'est ce que c'est LONG. J'ai eu un peu le même vécu que pour le Revenant. Le film dure trois heures, le personnage principal souffre durant tout ce temps et le spectateur aussi. Non, sincèrement, j'étais à deux doigts de prier pour que tout cela prenne fin.
On peut donc se dire que ce film est une réussite! Le réalisateur n'a clairement pas eu l'intention de nous offrir un moment de divertissement. Il s'agit de l'adaptation d'un roman écrit par Shusaku Endo, catholique japonais qui a voulu décrire le drame vécu par les missionnaires jésuites au Japon alors contraints d'assister aux tortures infligées à la jeune Eglise catholique.
A mon sens, Andrew Garfield a de fortes chances d'être à nouveau nommé aux Oscars 2018 pour son interprétation car il tient le rôle principal et porte pour ainsi dire le film sur ses épaules (c'est ça, quand on garde une réputation de super-héro!).
Bref, je pense ne jamais survivre à un second visionnage aussi je me contenterai de conseiller ce film à ceux qui, de base, sont curieux. Il s'agit d'évènements dont je n'avais que très vaguement eu connaissance et on n'a jamais trop de rappel sur les horreurs qui ont étoffée notre Histoire et qui sont bien vite oubliées.
Après, même si vous ne jurez que par les films d'action et les blockbusters vous avez le droit de le voir, hein, seulement c'est risqué étant donné la durée du film qui est la même que pour La Communauté de l'Anneau (version ciné, pas version longue, hein!).
Passengers - Morten Tyldum (2016)
James est réveillé au bout de 30 années de sommeil passées dans le
vaisseau Avalon dont les passagers sont envoyés vers une autre planète
afin de fonder une colonie spatiale. Sauf que le voyage est censé durer
120 ans. James réalisé que tous les autres passagers dorment toujours et
qu'il sera mort à l'arrivée du vaisseau. Il passe un an à s'occuper
comme il peut et apprendre les vies de
chacun des passagers dans les dossiers stockés en mémoire. Puis il
découvre Aurora. Il tombe amoureux d'elle, et commet l'irréparable.
J'ai trouvé ce film très chouette sur le principe mais un peu inégal avec des scènes sympas, de l'action etc. mais le tout m'a paru confus et un peu brouillon au final. Rien de fou ni d'inoubliable mais un chouette moment à passer sans prise de tête.
Le début de ce film m'a laissée sceptique (alors que j'ai horreur de l'être). Autant je comprenais que les convictions de Desmond l'empêchent de tuer quiconque, autant je trouvais absurde qu'il refuse même de toucher une arme quitte à tout perdre et être condamné. Puis j'ai appris à connaître cet incorrigible pacifiste aussi touchant qu'attachant, d'un courage sans commune mesure et porteur d'un espoir qu'on n'aurait pensé croiser dans un film se déroulant en plein cœur de la guerre.
A ce propos, j'ai été impressionnée par le réalisme des scène d'assaut qui sont à glacer le sang tant on s'y croirait. Oui, j'en vois venir certains, comme elle peut juger du réalisme d'une scène de guerre la nénette derrière son écran? D'aucune manière, je l'admets. Mais cette impression résulte de l'absence de fioritures apportée à ces séquences. Pas de mouvements de caméra qui apportent une sorte de flou artistique et protègent le spectateur de la cruauté de ces instants. Pas de musique spectaculaire visant à accroitre le côté dramatique et héroïque des corps qui heurtent le sol. Non. Il s'agit juste d'humains, d'armes, de survivants et de morts.
La grande histoire au cœur du récit qui vaut au héro ses hommages et le film qui lui est consacré m'a laissée en apnée. Dans ce chaos qu'est la guerre, sans espoir ni but, une lueur brille et nous offre un merveilleux moment d'humanité. Mais je n'en dirai pas plus car j'espère que si vous n'avez pas eu l'occasion de découvrir ce film, cela ne saurait tarder.
Petite note : il est à préciser que ce film transpire le patriotisme américain et n'est pas forcément tourné de manière 100% objective. Genre, les japonais sont carrément flippant et bien présentés comme les ennemis cruels et sans crainte de mourir aucune. Si l'on garde cela en tête, on peut profiter sereinement du film sans se tournicoter les méninges avec des questions morales et se centrer tranquillement sur le bel altruisme dont fait preuve notre jeune idéaliste.
Tu ne tueras point est nommé aux Oscars, comme son réalisateur (Mel Gibson) et son acteur principal (Andrew Garfield). Je leur souhaite de remporter l'un de ces prix car ce film est loin d'être un simple récit de guerre parmi tant d'autres.
Sorti en 1997, ce Chef d’œuvre a droit à une nouvelle sortie au cinéma en cette année 2017, vingt ans plus tard. Mon article plein d'amour se trouve ICI.
C'est tout pour cette fois! Objectifs du mois de mars : La Belle et la Bête, Trainspotting 2, Split, Ghost in the Shell, Kong, Les figures de l'ombre,... bref! Sacré programme!
N'hésitez pas à donner votre avis sur ces films en commentaire ou déposer les noms de ceux que vous avez aimé et que vous me recommanderiez.
Belle journée à tous,
Jane.
J'ai trouvé ce film très chouette sur le principe mais un peu inégal avec des scènes sympas, de l'action etc. mais le tout m'a paru confus et un peu brouillon au final. Rien de fou ni d'inoubliable mais un chouette moment à passer sans prise de tête.
Tu ne tueras point - Mel Gibson (2016)
Seconde
guerre mondiale : Desmond, alors qu'il vient de rencontrer l'amour de
sa vie, s'engage dans l'armée pour servir son pays. Seulement, une fois
là-bas il va s'opposer aux ordres qui lui sont donnés : il refuse
catégoriquement de tuer qui que ce soit ou même de toucher une arme. Dès
lors, il est considéré comme un lâche par ses pairs tandis qu'il
demande d'être formé en tant qu'infirmier afin de sauver des vies au lieu d'en prendre.Le début de ce film m'a laissée sceptique (alors que j'ai horreur de l'être). Autant je comprenais que les convictions de Desmond l'empêchent de tuer quiconque, autant je trouvais absurde qu'il refuse même de toucher une arme quitte à tout perdre et être condamné. Puis j'ai appris à connaître cet incorrigible pacifiste aussi touchant qu'attachant, d'un courage sans commune mesure et porteur d'un espoir qu'on n'aurait pensé croiser dans un film se déroulant en plein cœur de la guerre.
A ce propos, j'ai été impressionnée par le réalisme des scène d'assaut qui sont à glacer le sang tant on s'y croirait. Oui, j'en vois venir certains, comme elle peut juger du réalisme d'une scène de guerre la nénette derrière son écran? D'aucune manière, je l'admets. Mais cette impression résulte de l'absence de fioritures apportée à ces séquences. Pas de mouvements de caméra qui apportent une sorte de flou artistique et protègent le spectateur de la cruauté de ces instants. Pas de musique spectaculaire visant à accroitre le côté dramatique et héroïque des corps qui heurtent le sol. Non. Il s'agit juste d'humains, d'armes, de survivants et de morts.
La grande histoire au cœur du récit qui vaut au héro ses hommages et le film qui lui est consacré m'a laissée en apnée. Dans ce chaos qu'est la guerre, sans espoir ni but, une lueur brille et nous offre un merveilleux moment d'humanité. Mais je n'en dirai pas plus car j'espère que si vous n'avez pas eu l'occasion de découvrir ce film, cela ne saurait tarder.
Petite note : il est à préciser que ce film transpire le patriotisme américain et n'est pas forcément tourné de manière 100% objective. Genre, les japonais sont carrément flippant et bien présentés comme les ennemis cruels et sans crainte de mourir aucune. Si l'on garde cela en tête, on peut profiter sereinement du film sans se tournicoter les méninges avec des questions morales et se centrer tranquillement sur le bel altruisme dont fait preuve notre jeune idéaliste.
Tu ne tueras point est nommé aux Oscars, comme son réalisateur (Mel Gibson) et son acteur principal (Andrew Garfield). Je leur souhaite de remporter l'un de ces prix car ce film est loin d'être un simple récit de guerre parmi tant d'autres.
Sorti en 1997, ce Chef d’œuvre a droit à une nouvelle sortie au cinéma en cette année 2017, vingt ans plus tard. Mon article plein d'amour se trouve ICI.
C'est tout pour cette fois! Objectifs du mois de mars : La Belle et la Bête, Trainspotting 2, Split, Ghost in the Shell, Kong, Les figures de l'ombre,... bref! Sacré programme!
N'hésitez pas à donner votre avis sur ces films en commentaire ou déposer les noms de ceux que vous avez aimé et que vous me recommanderiez.
Belle journée à tous,
Jane.
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