En 2049, la société est fragilisée par les nombreuses tensions entre les humains et leurs esclaves créés par bioingénierie. L’officier K est un Blade Runner : il fait partie d’une force d’intervention d’élite chargée de trouver et d’éliminer ceux qui n’obéissent pas aux ordres des humains. Lorsqu’il découvre un secret enfoui depuis longtemps et capable de changer le monde, les plus hautes instances décident que c’est à son tour d’être traqué et éliminé. Son seul espoir est de retrouver Rick Deckard, un ancien Blade Runner qui a disparu depuis des décennies...
Ayant une mémoire de poisson rouge, je ne pourrai pas vous faire une analyse scientifique et décortiquée de ce film en lien avec le premier Blade Runner datant de 1982 même si je l'ai vu deux fois. Tout ce que je peux vous dire, c'est que Blade Runner 2049 séduit par une image époustouflante, une réalisation douce et aérienne teintée d'une mélancolie indéfinissable.
N'étant pas la fan number one du beau Ryan Gosling, c'est un grand plaisir de vous dire que, pour moi, il s'agit d'un de ses meilleurs rôles (avec Drive, évidemment). Je l'ai parfois trouvé un tantinet fade, il ne m'a que rarement émue dans ses films et pourtant, j'ai trouvé K déchirant.
Ils sont passionnants, ces films qui traitent de l'humanité. Qu'est ce qui fait un être humain? Quelles sont les frontières de l'être humain? Est-ce les sentiments, les émotions, la capacité à ressentir? Une machine peut-elle ressentir? Un être créé par l'Homme peut-il devenir homme?
Inutile de vous préciser combien j'ai été touchée par Joi (Ana de Armas) et sa relation avec K. Cet amour dont on se questionne à peine sur la nature puisqu'il n'a pas besoin d'être expliqué, exposé, justifié, rationalisé... il est tout simplement. Y en a-t-il parmi vous qui ont aussi pensé au Petit Prince et sa rose?
La quête menée tout au long du film m'a beaucoup plu. J'ai assez rapidement compris qui était l'enfant recherché mais cela n'a pas d'importance. L'histoire est belle, empreinte d'une certaine poésie, pleine d'espoir et d'amour. Et puis après Indiana Jones et Star Wars c'est toujours un plaisir de retrouver Harrison Ford dans l'un de ses rôles mythiques des années après...
Chaque note de musique nous transporte, chaque plan éblouis, chaque personnage nous confronte à nous-même. Indéniablement un film à côté duquel il ne faut pas passer et qui marquera 2017 de bien des manières.
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